A N T I T H E R A P I E
         s e   d é c o u v r i r  l i b r e
 

L’antithérapie : première approche

Il y a un peu de provocation dans ce mot d’« antithérapie ». Même si ce qui est visé ici n’est pas une amélioration psychologique, cela concerne l’être et naturellement notre façon d’être. Il y a donc bien un changement à opérer. Un changement pour se découvrir… libre et aimant la vie.

Depuis la petite enfance notre expérience vécue est dénaturée par une pensée qui nous emprisonne dans ses « vérités ». Le réel est confondu avec l’ensemble de nos savoirs. Une pensée saine peut questionner, représenter et indiquer, mais elle ne peut connaître le réel. En aucun cas elle n’est habilitée à faire l’expérience immédiate du vivant. Cela est l’apanage de la conscience, au cœur de l’être.

L’antithérapie met en évidence notre relation au vivant. L’antithérapeute est un restaurateur de liens. Il ne s’agit pas ici des liens familiaux ou sociaux, du moins pas directement, mais des liens qui fondent notre rapport au monde et à nous-même. Ce n’est pas tant ni le monde ni la personne elle-même qu’il faut changer, mais la relation qui les sépare. La conscience doit être unifiante, sinon elle se perd dans un regard objectif qui rejette toute chose à l’extérieur de soi-même. Délivrée de la division, la conscience épanouie s’ouvre à la différence et au multiple. Elle accède à l’universel parce qu’elle est le parfait singulier, l’esprit, originel et libre.


Paysage'

La colonne de la conscience n’a pas de support